LA NICOLAÏTE CYCLO: Du 09 au 11 Mai - BORDEAUX / SETE - Vendredi 10 Mai : Saint-Nicolas / La Salvetat sur Agout

Vers 7h du matin, ce Vendredi, nous sommes tous présents chez Gérard et Mumu pour démarrer cette longue journée. La pluie de la veille a fait place à un soleil timide mais bien présent.
Les jambes sont un peu dures pour certain mais au bout de quelques kilomètres tout rentre dans l'ordre. A Montbeton, nous sommes rejoint par 2 nicolaïtes, Philippe et Manu qui vont nous accompagner une partie de la matinée.
A Montauban, je pars devant avec Serge Dutouron sur un bon rythme tandis que 2 groupes se forment derrière.
Le fourgon de Gégé qui nous accompagne sur tout le périple, conduit par Murielle et Josiane fait des arrêts bien précis qui nous offrent des ravitaillements bien appréciables. A Négrepelisse, nous faisons un arrêt restauration car le ravitaillement prévue à Montredon est encore trés loin. J'en profites pour huiler la chaine un peu "rouillée" par la pluie de la veille.
A Montricoux, porte des gorges de l'Aveyron, nous entrons dans la forêt de la Grésigne. Nous traversons le joli village de Bruniquel connu pour son chateau, theatre du film "Le vieux fusil" avec P. Noiret et R. Shneider. Dans la descente, une cycliste est allongée sur la route le visage en sang. Nous apprendrons plus tard qu'elle souffre de fractures du nez et de la machoire. Pas de chance pour elle.
Des souvenirs d'enfance me submergent car c'est sur ces routes qu'à 8 ans j'ai commencé à faire mes premiers tours de roues. Nous avons habité pendant 11 ans à Monclar de Quercy juste à coté.
Nous longeons ensuite la jolie vallée de la Vére qu'égayent les villages de Laroque et Puycelsi avant de monter à celui non moins pittoresque de Castelnau de Monmiral. Puis c'est la plongée vers Gaillac à travers son vignoble. Les nuages s'épaississent ne laissant filtrer que rarement un soleil qui a vraiment du mal à nous réchauffer. Nous traversons la plaine Gaillacoise a vive allure avec toujours un vent favorable pour rejoindre les contreforts du Sidobre vers Réalmont au sud d'Albi. Les kilomètres défilent depuis le départ et l'estomac commence à crier famine. Aprés plusieurs montées et descentes, nous arrivons enfin à Montredon-Labéssionné, point de contrôle et de ravitaillement de cette journée après 155 kms depuis Saint-Nicolas. Une salle chauffée, un bouillon de vermicelle et une poche de victuailles sont plus que les bienvenus.
Arrivés avec Serge vers 13h10, j'ai décidé d'attendre mes parents, loin derrière. Plusieurs groupes de la Nicolaïte arrivent les uns après les autres. Après manger, je reprends le vélo en sens inverse pour rejoindre une première fois mon père, puis une deuxième fois les derniers. Vers 15h, tout le monde arrivent enfin.....
Les visages commencent à être marqués et le ravitaillement est un bol d'air....et de soupe.
A part Serge, parti devant, tout le monde repart ensemble en direction des Monts de Lacaune. Aprés une longue descente, nous traversons le village de Vabres où, certain vont se tromper de route. La route qui monte et qui descends, suit la vallée de l'Agout en traversant les villages de La Ramade et de Férriérres avant d'arriver à Brassac où nous attaquons le premier col du périple, celui de La Bassine (Alt: 885m. 14 kms à 3% de moy.). Je me retrouve avec Stéphane et nous montons sur un bon train. Arrivés au sommet, nous avons l'intention d'attendre les autres mais le froid nous fait changer d'avis. Nous descendons sur Lacaune avant d'attaquer le 2° col, celui de Piquotalen (Alt: 1005m. 4.4 kms à 4.7% de moy). Les jambes commencent à être bien lourdes après plus de 200kms et nous montons cette fois ci tranquille. Puis c'est la bascule sur le terme de cette journée, La Salvetat-sur-Agout. Dans la descente d'une quinzaine de kilomètres j'ai beaucoup de mal à suivre Stéphane Nous traversons enfin ce joli village avant de rejoindre un peu plus loin, au bord du lac de Raviége, le camping des Cèpes où nous avons réservé des Mobil-homes. Un dernier effort pour monter en haut du camping et vers 18h30, Stéphane et moi-même goûtons avec joie les plaisirs d'une douche bien chaude.
Chacun arrive les uns après les autres pour prendre leur quartier de nuit. Seul le groupe qui s'est trompé tarde à arriver.
Un peu plus tard, suite à un coup de fil, Gégé prend le fourgon pour aller en récupérer certain avec le moral dans les chaussettes.
Habillé en civil, je reprends mon vélo pour aller à la rencontre des 3 dernier resté sur le vélo, et c'est à la tombée de la nuit que notre groupe est enfin à nouveau au complet.
Nous nous retrouvons tous dans une salle commune pour prendre un apéro et un repas convivial préparé par Murielle, en narrant chacun ses exploits de la journée.
Avant minuit, tout le monde réintègre son Mobil-home pour une nuit salvatrice.